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Miles #43 - TIM BOURY CHEF ***

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Miles #43 - TIM BOURY CHEF ***

CLUB 50 ANS DE HVCB

CLUB 50 ANS DE HVCB Depuis 1972, l’Historical Vehicle Club of Belgium (HVCB) réunit des amateurs collectionneurs de voitures anciennes. À l’occasion du cinquantième anniversaire de ce club national multimarque, nous avions rendez-vous à Autoworld avec le Président, Alain Claesens, et le Président d’honneur qui est aussi l’un des membres les plus anciens, Jacques Deneef. Boris Rodesch Fondé en 1972 par cinq amateurs de voitures anciennes, le HVCB compte à ce jour près de 200 membres et quelques 500 véhicules de la période 1925/1975, parmi lesquels une majorité d’américaines et de sportives anglaises et françaises. « L’idée était au départ de regrouper des voitures plus récentes que celles réunies par le Vétéran Car Club de Belgique — qui limitait à 1930 l’âge des véhicules — en s’arrêtant à l’arrivée de l’électronique, c’est-à-dire en 1973. Ils ont finalement choisi la date butoir du 31 décembre 1975 », précise Alain Claesens. Si le HVCB permet à ses membres d’enrichir leurs connaissances et d’entretenir leur passion, il se caractérise aussi par son esprit convivial. « Chaque année, les membres sont conviés à participer à une quinzaine de manifestations, tels des rallyes d’un jour ou d’un week-end en Belgique, et une activité majeure annuelle : le May 1 Meet (un rallye d’une semaine à travers l’Europe)», souligne Jacques Deneef. Le leitmotiv du HVCB est enfin clairement de conserver et de faire connaître un certain héritage historique, technique et culturel, puisque comme l’a précisé la déclaration de l’Unesco en 2017 : « L’Automobile ancienne fait partie du Patrimoine roulant de notre Civilisation ». Cinquante véhicules de membres du HVCB pour célébrer le 50e anniversaire de leur club. 42 Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de Produpress SA/NV

1 « À L’ÉPOQUE, JE ME SUIS OFFERT UNE TRIUMPH TR3 DE 1961 POUR 5.000 FRANCS BELGES. » Alain Claesens ma Ford Sportsman « Woodie » de 1947. Produite à 3.000 exemplaires, c’est la seule qui n’a jamais été exportée en dehors des U.S.A. » Il nous apprend ensuite qu’il y a toujours eu beaucoup de voitures anciennes américaines en Belgique pour la simple raison qu’après la seconde guerre, nous étions les premiers a importer ces véhicules car nous avions des dollars américains. « C’est lié à l’uranium du Congo que l’on fournissait aux U.S.A. » Alain Claesens se remémore aussi que dans les années 60-70, les gens ne s’intéressaient pas du tout aux voitures anciennes. « Si j’avais eu plus d’argent et plus de place, je me serais retrouvé avec une centaine de voitures. Pour l’anecdote, mon père avait trouvé, chez un démolisseur à Mons, une Minerva qui se trouvait au-dessus d’un tas de voitures. Le propriétaire lui avait dit qu’il la lui sortirait quand il aurait le temps. N’ayant pas de nouvelles, il est repassé et elle avait disparu, elle avait été démolie. » 1 . Jacqes Deneef devant le Château de Gomery, lors d’un rallye, au volant de sa MG Magna 6 cylindres - 1100 cc - de 1933. 2.Alain Claesens - et son épouse Gaëtane - au volant de sa Jaguar E de 1968.lors du Rallye Spring du HVCB en 2021.- Souvenirs souvenirs Alain Claesens est un Gantois, ex-courtier d’assurance indépendant spécialisé dans l’industrie, qui a rejoint le club il y a une quinzaine d’années. Jacques Deneef est un Bruxellois, membre du HVCB depuis 1982, qui a longtemps travaillé dans les domaines du marketing et de la communication. Si les deux hommes sont retraités, leur passion commune pour les automobiles anciennes n’a jamais cessé de les animer. Né en 1951, Alain Claesens se souvient du jour où tout à commencé : « J’avais six ans quand mon papa a acheté une De-Dion Bouton de 1921. Il recherchait aussi les voitures belges comme les Minerva. Nous avions plusieurs voitures à la maison, et même un circuit dans notre jardin. Dès l’âge de onze ans, je me suis intéressé à la mécanique. Depuis, je préfère avoir les mains sales le week-end que d’aller au café. » De son côté, Jacques Deneef, âgé de 90 ans et toujours autant investi dans les activités du club, a découvert cet univers grâce à son passage chez Ford Motor Company. « J’ai été prestataire de services pour le constructeur américain pendant près de vingt ans, son histoire est si riche, c’était difficile de ne pas s’y intéresser. J’ai d’ailleurs trois vieilles Ford dans ma collection. » Une histoire de dollars Aujourd’hui, Alain Claesens avoue avoir un faible pour les automobiles de marques belges, tandis que Jacques Deneef, lui, apprécie les anciennes américaines et particulièrement les « Woodies », ces voitures en bois verni. « Si je ne devais garder qu’une seule voiture de ma collection — qui compte un véhicule par décennie depuis l’existence de l’automobile, ce serait Une vitrine privilégiée Le HVCB entretient des collaborations étroites avec des institutions en Belgique telles que le musée Autoworld et le Royal Automobile Club de Belgique. En tant qu’administrateur chez Autoworld, Jacques Deneef s’enthousiasme : « La section des voitures américaines présente une majorité de véhicules appartenant aux membres du HVCB. Pour notre cinquantième anniversaire, nous profitons également cette année d’un espace à l’intérieur du musée, réunissant une BMW 327 (1937), une Chevrolet Bel air NOMADE (1956), une Austin Healey Sprite (1965) et une Alfa Romeo (1971).» Toujours dans le cadre de ce jubilé, le dimanche 24 avril dernier, une cinquantaine de véhicules appartenant aux membres avait été rassemblée sur l’Esplanade du Cinquantenaire pour former le chiffre « 50 ». Et pour finir en beauté les festivités, les membres ont déjà hâte de se retrouver le 27 novembre prochain autour du dîner annuel qui leur réserve encore de jolies surprises. n 2 Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de Produpress SA/NV 43