Thomas Genon La frite... Thomas Genon est connu des amateurs de VTT Slopestyle depuis la saison 2012 du Freeride Mountain Bike World Tour et sa victoire au Red Bull Joyride disputé à Whistler au Canada. En 2015, le Liégeois alors âgé de 21 ans explose et devient champion du monde. En convalescence chez ses parents lors de cet entretien, Tommy G a depuis retrouvé son terrain d’entraînement en Ardèche et il pourra bientôt reprendre la compétition. Boris Rodesch NATIONALITÉ : Belge DATE DE NAISSANCE : 21 août 1993 DISCIPLINE : VTT Slopestyle SPONSOR : Red Bull PALMARÈS : Remporte le Red Bull Joyride lors du festival Crankworx au Canada en 2012 / Champion du monde 2015 Drop in with MTB slopestyle rider Thomas Genon Youtube 63.055 vues Cette première victoire en 2012 à Whistler a-t-elle tout changé ? J’avais 18 ans et je sortais de l’école. Ma carrière débutait. Je profitais de beaucoup de temps libre pour progresser. Si j’avais déjà obtenu des bons résultats, cette victoire dans la plus importante et la plus ancienne course de VTT a marqué le coup. Ton palmarès chez les jeunes ? À neuf ans, je participais déjà à des courses de Dual Slalom (ancienne discipline sportive de la Coupe du monde de VTT). J’ai remporté plusieurs titres de champion de Belgique et j’ai rapidement pris goût à la compétition. Tu es seul en piste en VTT Slopestyle. La confrontation directe ne te manque pas trop ? La confrontation n’est pas ce que je préfère en compétition. En VTT Slo- pestyle, je ne m’occupe que de ma performance sans jamais contrôler celles de mes adversaires. Combien de semaines de compétition sur une saison ? Contrairement au Motocross où il y a énormément d’épreuves, il y a six étapes importantes en VTT Slopestyle. Ajoutez-y 4 à 5 compétitions moins prestigieuses auxquelles j’aime participer. Un mot sur ton surnom : La frite ? J’étais le seul Belge parmi les francophones. Les Français ont donc rapidement trouvé ce surnom. Pour les Américains, c’est Tommy G. Le VTT Slopestyle : un sport extrême ? Oui, carrément ! Je me suis cassé le pied à l’entraînement… Prends-tu beaucoup de gamelles ? 50 Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de Produpress SA/NV. Miles #25
Life C’est ma première blessure. Les risques sont calculés. Les nouvelles figures se tentent étape par étape sur des bacs à mousse avant la première réception sur dur. Après évidemment tu peux te faire mal à tout moment. Ton trick favori ? Dans la situation actuelle, si je pouvais réaliser une seule figure ce serait un Decade - le rider fait un 360° autour du cadre en tenant toujours le guidon avant de revenir sur les pédales. Combien de personnes travaillent pour Thomas Genon ? À l’exception de mes sponsors et de mon père qui a toujours géré ma mécanique, je ne profite d’aucun team. Gamin j’étais incapable de faire quoi que ce soit sur mon vélo. Désormais c’est différent mais en compétition, si mon père est présent et que je casse mon vélo, c’est lui qui s’en occupe. La principale différence avec un vélo plus classique ? Mon vélo est ultra épuré. Il n’y a qu’un seul frein et pas de vitesse. Il doit être solide et léger. Tes plus grandes inspirations ? Je regardais les X-Games à la Télévision. Il y avait Dave Mirra et Ryan Nyquist en BMX. J’étais aussi un grand fan de Kelly Slater en Surf. Ton film favori sur le vélo ? The miracle boy and Nyquist, un film sur le quotidien de Dave Mirra et Ryan Nyquist quand ils avaient mon âge. Pour conclure: une compétition internationale de VTT Slopestyle en Belgique, c’est un rêve ? Ce serait une excellente nouvelle, mais avant il y a beaucoup d’autres choses à faire. Comme construire des terrains pour que les riders puissent s’entrainer et s’intéresser à notre sport. Toute copie non autorisée est strictement interdite sans le consentement écrit préalable de Produpress SA/NV. Miles #25 51
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